Enchantiée


Une exposition de peinture dans la rue


Une rue ou un espace en travaux, en friche, des barrières de chantier mobile, Lino et Lisette.
Lino vient de se faire virer du conservatoire de musique et Lisette éjecter du musée avec tout un tas de cartons. Rejetés, ils décident de créer une exposition de peintures en musique, dans la rue.
Pendant 55 minutes, les œuvres s’affichent, les mots se délient, la musique se développe. L’espace devient lieu d’exposition : 


Vernissage ! 










Enchantiée c’est le désir de confronter du beau avec du banal, de la création avec du tracas quotidien, c’est faire « frotter » l’extra et l’ordinaire.

Enchantiée est écrit pour la rue avec l’espoir et l’envie de toucher des personnes qui ne sont jamais allées dans un musée ou n’ont jamais regardé de près un tableau ; offrir aux passants une pause poétique, une respiration musicale, au milieu des préoccupations quotidiennes.

Enchantiée se joue dans la rue parce que la rue est à tous, lieu de tous les mélanges, contraires et/ou complémentaires. Dans cette histoire, les deux personnages Lisette et Lino n’ont pas de place dans les murs officiels.


Enchantiée  mélange  trois   ingrédients
-mots - musiques - peintures- pour un maximum de saveurs et multiplier les possibles:
Faire se cotoyer les passants, les passionnés de peinture, les aficionados des mots, les fans de musique, tenter d’annuler les barrières quelques instants.

Lisette, avec son bon sens et sa poésie, aborde délicatement des sujets sensibles.


La place : La place de chacun, la chance ou pas de la trouver ; le courage ou pas de la chercher.

Le beau : La découverte de la peinture mais plus largement, la découverte « du beau » et son accès. Toutes les formes d’art peuvent être déstabilisantes et nous mettre mal à l’aise parce qu’on n’a pas les clés, les codes. Il faut de la ténacité pour aller voir un premier spectacle de danse, découvrir une première exposition ou oser franchir les portes d’une médiathèque. Fort heureusement, parfois on ne comprend pas tout la première fois, mais l’envie est plus forte que la peur du ridicule, le frisson du questionnement plus intense que le doute.

L’hôpital : le quotidien dans ce vase clos. Toutes ces personnes différentes qui se côtoient avec un point commun intrusif : la maladie.

La maladie : qui sournoisement, contraint la personne et l’envahit. Dans ce nouveau quotidien dépendant de diagnostics, mettre en lumière la force que chaque être humain peut déployer pour rester debout et continuer de vibrer que ce soit en faisant son jardin, peindre une aquarelle ou simplement goûter le soleil à une terrasse de café.

La mort : Ce que l’on laisse en partant, les héritages au poids inestimable. Face à des « objets artistiques » se pose une autre question : Comment continuer de faire vivre ce legs ? Au fil du temps ces « objets artistiques » annihilent la mort, la transcendent.









LA PART DE RÉALITÉ

Un homme peint du soir au matin, jusqu’au jour où une maladie sournoise tisse sa toile et s’infiltre dans le quotidien de l’artiste. Il se bat, continue de créer, meurt précocement. Sa compagne se retrouve avec des cartons de dessins, de peintures… Que faire ? Quelques années plus tard, après beaucoup de cogitations, ENCHANTIÉE apparait et se montre dans la rue avec pour seul support /décor des barrières de chantier… Ensuite s’écrit une histoire qui se joue du réel.





Soutenu par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Occitanie, la Région Occitanie, le Département de la Haute-Garonne.
Aide à la création : Pronomade(s) en Haute-Garonne (CNAREP- Encausse-les-Thermes)
Accueil en résidence : ARTO (Saison et festival de rue à Ramonville)
Un grand merci à : Cie les Pas Sages /le Cleub du Pouldu/ Fructôse / Métalu à Chahuter/ Fontfrède














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